Au croisement des pratiques artistiques, thérapeutiques, et d’éveil : rencontre avec… Soi !
Décloisonner les approches :
Je m’appelle Antoine Crespin,
Il m’est tellement précieux de pouvoir partager les fruits de mes expériences et les félicités reçues pendant ce beau voyage vers la présence : la joie d’être là, simplement…
J’ai commencé sans mode d’emploi, et un début plutôt…ardu !
C’est pourtant grâce à cela que je suis là.
Tout d’abord, pourquoi plusieurs voies ?
La thérapie centrée sur la personne ?, La méthode Feldenkrais ?, Le Chant ?, L’art du Chi ?, Le mouvement dansé ?…
Après plus de 20 années de pratique, c’est une seule et même démarche : Permettre un éclairage sous différents angles de qui nous sommes vraiment : des êtres sensibles, beaux et créatifs…
Le mieux qu’on ait à faire pour permettre cela, c’est d’arrêter de s’arrêter, arrêter de retenir, contenir cette vitalité qui est en nous prête à émerger, à être vue, partagée…
J’étais bien loin de m’imaginer le voyage qui s’annonçait lorsque j’ai commencé, adolescent, la pratique des arts martiaux japonais puis chinois : je suis tombé dedans, comme on dit !
Issu d’une famille à forte sensibilité artistique, il m’a été transmis une ouverture au chant et à la musique dés mon plus jeune àge, c’est même devenu mon métier. Je continue depuis à partager cette sensibilité sur scène comme chanteur et guitariste.
L’élan des pratiques martiales m’a amené naturellement vers les voies du Qi et des pratiques taoïstes rappelant la nécessité de la douceur, l’écoute, l’intégration de toutes nos facettes (respiration, pensées, nourriture, relations besoins…) et leur harmonisation avec l’environnement.
J’ai reçu au même moment, mes premiers enseignements avec le soin énergétique et l’art du toucher.
Malgré toute mes pratiques (et ma bonne volonté !) je prenais alors de plus en plus conscience de mes blocages, de mes peurs, et de mes carences (relations affectives, sociales..)
Comme ce sentiment de malaise qui m’envahissait de plus en plus régulièrement, sans crier gare.
J’ai ressentis alors le besoin d’intégrer une approche plus thérapeutique et émotionnelle, pour m’aider à apprivoiser mes zones d’ombres.
Je débute alors une thérapie (gestalt) (j’étais loin de me douter qu’un chemin de plus vingt ans était en train de s’amorcer).
Assez rapidement, j’intègre un groupe continu, et là… je m’aperçois à la fois du difficile à « relationner » mais aussi, et surtout, de la beauté du cheminement en groupe, se sentir accueilli avec sa sensibilité, sa difficulté et partager cela avec d’autres dans l’authenticité, ce gout là aussi ne m’a jamais plus quitté.
L’humain est beau quand il se laisse voir…
Passage par le théâtre plus tardivement, à la trentaine, je me forme à l’école internationale Jacques Lecoq et je continuerai régulièrement à me former aux différentes approches du jeu théâtral par la suite.
Je découvre une nouvelle approche du Tai Ji Quan et du Qi Gong : l’art du Chi, privilégiant l’accès aux sensations du Qi, du centre, et ce, dés le début de l’apprentissage, plutôt que de répéter des formes « extérieures » et vides. Cette pratique permet notamment de ressentir le mouvement commun du qi circuler et porter un groupe, c’est une sensation unique et indescriptible par de simples mots.
Je deviendrai moi même enseignant de cette école quelques années plus tard.
Je rencontre les pratiques contemplatives (Vipassana) et mes premiers initiateurs sur la voie de l’être conscient (merci Mr Eckhart Tolle !)
Là encore, secousse et prise de conscience du fourmillement des pensées, de la surpuissance du mental, mes « dysfonctionnements » compulsifs et attachement à mes croyances : Cette pratique de la re-connaissance de soi m’aide à retrouver de l’espace et du recul dans le tumulte de la vie et à reconnaitre et apprivoiser le « singe fou » comme l’appellent les pratiquants chinois.
Je découvre aussi les pratiques somatiques : Le Body Mind Centering, que j’explore joyeusement pendant quelques années, La technique Alexander, et.. La Méthode Feldenkrais ( Là non plus je ne me doutais pas que j’en prenais pour…)
Ces approche ont en commun : l’éveil de la conscience de soi à travers le corps en mouvement, en mettant l’accent sur l’expérimentation, le lâcher prise, l’expérience sans enjeux ou forme à maitriser : un nouvel éclairage sur mes années de pratique énergétiques et martiales.
Je choisi de me former professionnellement pendant quatre, riches et denses, années à la méthode Feldenkrais auprès d’Yvan Joly et de ses assistants à Lyon, j’en suis à présent praticien certifié.
C’est cette approche qui m’a réelement permit d’intégrer ensemble ma pratique vocale et corporelle, à me libérer des pressions de réussite « attendus » et à découvrir l’essence d’une pédagogie passionnante et singulière pointant vers le « qui suis je ? » au lieu du « comment être », qui vient questionner plutôt que de chercher à apporter des réponses pré-machées.
C’est par le biais du BMC que je découvre la danse et en particulier le contact improvisation (vidéo) qui aura une influence « définitive » sur moi.
En effet, le cadre, libre, loin de tout dogme et tentative de codification me permet d’explorer ce que je suis en profondeur, mes acquis, mes carences, mes potentiels, grâce à la présence sans cesse renouvelée de l’autre.
On y trouve des danseurs, artistes divers, masseurs, thérapeutes, musiciens…
J’y développe le gout pour la recherche en commun, l’inter-relationnel, la présence à l’autre comme point d’appui de la découverte…
Vers la transmission et l’accompagnement thérapeutique
J’enseignais déjà de manière informelle à mes proches et des collègues musiciens, la prise de conscience du geste et de la voix et c’est assez naturellement que je propose mes premiers ateliers Voix-énergie aux Temps du corps (où j’ai été moi même formé professionnellement pendant plusieurs années au contact de différent experts chinois)
J’y enseigne pendant deux ans puis continue ma pratique dans d’autres lieux.
Je ressens alors le besoin de compléter ma pratique pédagogique par l’approche thérapeutique, afin de pouvoir accueillir et accompagner d’une manière plus globale les personnes.
Après avoir suivi pendant de nombreuse années une gestalt thérapie ainsi que des formes plus « intenses » cri primal, dynamique émotionnelle, je découvre une approche qui transformera ma vie entière : Le Focusing, issu de l’approche centrée sur la personne de Carl Rogers, qui met directement en lien le dire, l’émotion, et le sens corporel de ce qui se vit : le processus est incroyablement simple et, à nouveau, pointe vers l’autonomie et l’auto régulation intérieure dans la douceur et le subtil.
La qualité de présence, d’écoute et d’empathie de l’accompagnant est un fondement de cette approche.
Je vis personnellement des accès à des parties de moi que je ne connaissait pas jusque là, source de renouveau et de changements profonds.
C’est le pont idéal entre les pratiques de pleine conscience, la psychothérapie classique, et l’approche corporelle.
Je décide alors de me former (avec bonheur) auprès de Bernadette et Gérard Lamboy et L’IFEFF avec lesquels je reçois une double formation en Focusing et en Approche centrée sur la personne (Carl Rogers)
Ce que j’y reçois dépasse largement le cadre d’une pratique professionnelle : une nouvelle manière d’entrer en relation avec l’autre et soi même, une confiance accrue dans le potentiel de ressources toujours prêt à émerger.
Aujourd’hui, mon accompagnement s’enracine dans l’approche humaniste, dont je vous partage la définition :
« L’approche humaniste est une psychologie fondée sur une vision positive de l’être humain. C’est aussi un modèle de psychothérapie qui cherche à relancer chez la personne (le patient) sa tendance innée à s’auto-actualiser, à mobiliser les forces de croissance psychologique et à développer son potentiel »
Il n’y a pas une manière idéale et unique d’être, de connaitre la paix, la joie, l’équilibre intérieur.
Il n’y a pas une manière idéale et unique de chanter, de danser, d’exprimer l’artiste en nous.
Personne ne peut vivre à notre place, personne d’autre que nous même pour savoir ce qui est le plus juste pour nous.
Pour retrouver ce gout de soi, cette singularité propre, nous devons passer par l’écoute profonde du corps, nous devons éveiller notre curiosité, tourner le dos aux clichés du bien être, aux stéréotypes artistiques « fonctionnels », retrouver la curiosité et l’ouverture de l’enfant.
Cela ne peut se faire que dans un climat de confiance et de bienveillance, où « l’erreur » est permise, et accueillie, où le système nerveux peut tranquillement passer sur un autre mode que celui de la vigilance et permettre au « non-controlé » d’émerger.
Nous ne sommes pas des êtres isolés (sauf dans notre tête), nous sommes reliés, nous avons besoin de nous nourrir du lien à l’autre.
je suis toujours surpris du potentiel de créativité et changement positif qui survient dans mes ateliers lorsque les participants inter-agissent et se laissent toucher par la puissance du jeu, de la légèreté des possibles… c’est beau et émouvant d’en être le témoin.
Un beau voyage…
Contact : 0667404183